Evaluation of the potential microbial degradation of diesel oil and gasoline in soil

Abstract

Différents produits pétroliers comme l'essence, le diesel ou les huiles lourdes peuvent causer une contamination du sol. La bioremédiation utilisant des microorganismes semble être la meilleure alternative aux traitements physico-chimiques avec moins d'effets secondaires. Cette étude visait à tester la capacité des microorganismes précédemment isolés à partir d'échantillons contaminés par des hydrocarbures pétroliers, à dégrader l'essence et le diesel. Sept isolats microbiens comprenant quatre bactéries Gram positif (C26, C31, K11, S), deux bactéries Gram négatif (C52, C14) et un champignon (Aspergillus sp.) ont été testés pour leur capacité à dégrader le diesel et l'essence (10 %) dans un sol contaminé à travers le suivi des taux de dégradation des hydrocarbures pétroliers totaux (HPT) pendant 28 jours. De plus, la croissance des isolats testés a été suivie pendant 20 jours dans un milieu liquide MSM contenant du diesel ou de l'essence comme seule source de carbone. Les résultats obtenus ont démontré que tous les isolats testés ont la capacité de dégrader le gasoil et le diesel dans le sol à des taux différents. Cependant, S et C52 ont montré les taux de dégradation les plus élevés dans l'essence et le diesel respectivement. En outre, dans le MSM, tous les isolats testés se sont développés mais à des taux différents. C31 et le champignon ont montré une meilleure croissance sur le diesel. Alors que, C26, C52 et aussi le champignon ont montré un meilleur développement dans l'essence. Tout au long de cette étude, nous avons pu démontrer que tous les isolats microbiens testés ont un grand potentiel comme agents de bioremédiation.