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Titre: Impact de la fertilisation surla pollution des sols Cas de la commune de RAHOUIA
Auteur(s): BENCHEIKH, GHEZIE
CHAALAL, SOUMIA
Date de publication: 2022
Editeur: Université Ibn Khaldoun -Tiaret-
Résumé: Quoi que la fertilisation et l’usage de engrais stimulent la croissance des plantes, ils contribuent énormément à la modification de la stabilité des sols (Duchaufour, 2009).il a constaté que à travers les études réalisées que les parcelles soumises à différents taux d'engrais inorganique ont souvent des répercussions négatives sur les sols et les eaux des nappes phréatiques. Les doses excessives utilisées et les caractéristiques pédoclimatiques varient d’un sol à un autres et ne donnent pas toujours les mêmes résultats escomptés En Europe, (Lamiot, 2017) a montré qu’il a été observé un excédent d’azote dans presque tous les sols agricoles. Des études antérieures ont déjà montré que le rejet d'engrais dans les eaux était responsable de son eutrophisation (dégradation de l’eau par rejet de matières organiques et de nitrates par exemple). Il conclue dans son étude, qu’à long terme, l'apport abusif d'azote et de phosphate va contribuer davantage à déstabiliser l’équilibre écologique des sols. L'utilisation des engrais a considérablement augmenté le rendement des cultures. Il a permis de multiplier par quatre la rentabilité de la culture du blé, depuis 1950 en Europe et en Amérique. L'agriculture intensive utilise principalement des engrais inorganiques, tels que les produits azotés et phosphatés. L'azote est l'un des nutriments essentiels à la croissance et au bon développement des plantes. Il est absorbé par la plante sous forme minérale (ammoniaque ou nitrate). Il peut provenir soit de la minéralisation de la matière organique, soit par apport d’engrais (fertilisation). Si les engrais inorganiques sont mondialement utilisés et ont prouvé leur efficacité, certains de leurs impacts sur le sol restent encore méconnus et les résultats encore très contrastés (apparition de certaines maladies entre autres). Un suivi de la fertilisation sur une période de 25 ans sur des parcelles expérimentales au Kansas (Blanco-Canqui et Schlegel, 2016) a montré que dans ces sols, le stockage du carbone organique a augmenté, mais qu'en revanche, la stabilité des agrégats s'est détériorée. La fertilisation des plantes par les engrais améliore leur croissance et augmente le taux de matière organique dans le sol. Elle est le principal déterminant de l'activité biologique et influence les propriétés physiques et chimiques du sol. Les particules se lient plus facilement entre elles grâce au carbone : l'agrégation et la stabilité de la structure des sols devraient alors augmenter plus le contenu en carbone organique du sol est élevé. Or, contre toute attente, cette nouvelle étude suggère que sous l'effet des engrais, aucune amélioration de la stabilité des agrégats du sol n'a été observée, malgré l'augmentation du carbone organique
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