Suivi Échographique de la lutéolyse induite par la PGF2a chez la Vache, dans la région de Tiaret

Abstract

Cette étude a été réalisée sur 40 vaches de race « Prim Holstein », et a eu comme objectif d'induire les chaleurs au moyen des prostaglandines F2α en injection unique, sur des vaches qui portent un corps jaune mur, soit par la voie intramusculaire ou encore intraveineuse, et avec deux doses différentes (2 et 3 ml). Après l’injection d'un analogue de synthèse de la PGF2α, en l'occurrence le Cloprosténol (Estrumate ND), nous avons suivi la lutéolyse des corps jaunes murs, ainsi que la croissance des follicules dominants par voie échographique. Nous nous sommes aussi intéressés à la croissance des follicules dominants, ainsi qu'à l'intervalle de temps qui se situe entre le moment de l’injection du Cloprosténol et celui de l’apparition des chaleurs (signes comportementaux). L’usage de l’échographie nous a permis d’obtenir un taux d’induction des chaleurs très élevé de l'ordre de 90%, et ce, dans les 04 lots étudiés. Néanmoins, cette injection unique de la prostaglandine F2α se traduit toujours par un délai variable d’induction des chaleurs, et donc par une dispersion plus au moins grande des oestrus induits. La voie d’administration (intramusculaire ou intraveineuse) de même que la dose de PGF2α utilisées (2 ml et 3 ml), se sont avérées inefficaces sur le moment d’apparition des chaleurs après cette unique injection. L’utilisation de la voie intraveineuse dans l’injection de la PGF2α, a permis une lutéolyse plus importante par apport à la voie intramusculaire durant les premières 24 heures qui ont suivi le moment de l'injection (p <0.05). L’augmentation de la dose de PGF2α (3 ml) par les deux voies d’administration (voie intraveineuse, et la voie intraveineuse) permet une augmentation du diamètre moyen des 9 corps jaunes lutéolysés durant les premières et les deuxièmes 24 heures qui suivent l’injection. Néanmoins, cette augmentation n’a pas été significative.