Etude bibliographique sur les rétentions placentaires et les métrites chez les bovins

Abstract

Les métrites est une pathologie fréquente dans nos élevages. Son étiologie est très large et les pertes économique qu’elle engendre peuvent être importantes pour l’exploration notamment, une baisse dans la reproduction laitière (respect du délai d’attente suite à un traitement antibiotique) et l’altération des paramètres de la fertilité de la vache, ce qui se traduit par un allongement de l’intervalle vêlage - première insémination ; vêlage - insémination fécondante ; augmentation du nombre du service dans la majorité des cas et par conséquent l’objectif d’avoir un veau par vache / on sera compromis et enfin la complication pouvant conduire, dans les pires des cas, à la réforme de l’animale (cas de métrite 3éme degrés). En effet, la mauvaise hygiène dans les étables (ce qui est très fréquent dans nos élevages). Augmente le risque d’exposition à la pression microbienne chez la vache au cours du post partum, étant donne que la béance du col favorise la contamination de l’appareil génital par les bactéries de l’environnement.  La rétention annexielle est une affection fréquente en élevage bovin, et son importance n’est pas négligeable puisque les métrites, principales complications, ont des effets négatifs sur la fertilité future des vaches. En revanche, si son incidence est relativement faible (<10%), les conséquences pour l’éleveur sont importantes. L’étiologie de cette pathologie est sans aucun doute multifactorielle. Elle résulte du non désengrènement des parties foetale et maternelle constituant le placentome. Ce désengrènement est initié quelques jours avant la mis bas, probablement sous influence hormonale. A cela s’ajoute les défauts de collagénolyse et le stress oxydatif. A l’échelle du troupeau, il ne faut pas négliger les facteurs favorisant la rétention annexielle tels que l’environnement, l’alimentation et l’état sanitaire du troupeau. Face à ses incertitudes sur la pathogénie de la rétention annexielle, le développement de traitements efficaces est difficile. Le traitement manuel encore très utilisé actuellement par les vétérinaires, ne semble être indiqué que dans les cas où le placenta se détache très facilement