Etude de l’efficacité du traitement de synchronisation des chaleurs (longue durée 14 jours, courte durée 11 jours) à base des progestagènes associés ou non à la prostaglandine (PGF2ALPHA)chez la vache laitière au niveau de la wilaya de Tiaret.

Abstract

En dépit de l’allongement de la période du postpartum et la première insémination fécondante, et vu les problèmes importants du postpartum (balance énergétique négative, maladies métaboliques, hypocalcémie, acétonémie …), la reproduction est souvent sacrifiée. L'objectif de cette étude a été de comparer la fertilité à l'œstrus induit après un traitement à base de progestagènes, en vue de synchroniser les chaleurs. Cette étude a été réalisée sur 30/44 vaches laitières au niveau de la Wilaya de Tiaret (en exploitant les fermes pilotes et quelques élevages privés) du 22 février au 23 décembre 2016. Le taux de synchronisation des chaleurs était de 63,33 % et le taux de gestation à l’œstrus induit de 60%. Nous avons utilisé dans notre expérimentation deux périodes de traitement : l’un long de 14 jours, et l’autre court de 11 jours (PRID®DELTA contenant 1,55 g de progestéroneCRESTAR®; injection de prostaglandine F2α 48 heures avant le retrait; injection d'ECG le jour du retrait; I.A, 56 heures après le retrait). Les travaux ont porté sur 44 vaches lait ièresde race « Prim'Holstein », « Montbéliarde » et « Brune des Alpes ». Chez les vaches laitières, etaprès un traitement de 11 jours, le taux de gestation a été significativement augmenté comparativement à un traitement de 14 jours, respectivement de60% versus 46,66 %. Avant chaque traitement d’induction/synchronisation de chaleur durant notre étude on a procédé à un examen échographique de l’appareil reproduct eur pour mettre en évidence la cyclicité ovarienne 14/44 ont été confirmé cyclées ; ces dernières ont constitué le troisième lot expérimental lui -même divisé en deux sous groupes (sous groupe n°1 : PG*1 « une seule injection de PGF2 ɑ » avec un taux de synchronisation des chaleurs de 71,42% ,sous groupe n°2 : PG*2 « double injection de PGF2ɑ 11 à 14 jours d’intervalle » dont le taux de synchronisation des chaleurs est de 85,71%). le taux moyen de synchronisation des chaleurs est de 68,18%, avec un minimum de 63,33 % chez les vaches traitées à base des progéstagènes (courte et longue durée) et un maximum de 78,57% chez les vaches cyclées qui ont reçu un traitement à base de prostaglandines Différents facteurs individuels, le rang du vêlage, le délai postpartum ont eu un effet significatif sur le taux de gestation à l' œstrus induit.L’allongement dutemps de traitement à 14 jours n’a pas augmenté significativement le taux de gestation chez les vaches laitières. En combinant les résultats des de ux essais, cet allongement tend à augmenter le taux de gestation sans que la différence entre les deux groupes ne soit significative. Ces résultats ont été influencés par le rang de vêlage, l’intervalle vêlage-traitement et surtout les pathologies du postp artum.