ENQUETE SUR LA PRISE EN CHARGE DES DYSTOCIES CHEZ LA VACHE ET LEUR IMPACT SUR LA VIABILITE DU NOUVEAU-NE ET LA SANTE DE LA MERE AU NIVEAU DE LA WILAYA DE TIARET.

Abstract

Etant donné que la différence entre un part normal et un part dystocique est très subjective. Les dystocies ne sont pas souhaitables en production laitière puisqu’elles entraînent une répercussion négative sur la santé de la vache et du veau se traduisant par des pertes économiques importantes pour le producteur. Ainsi, l’intervention à la dystocie devrait être une priorité de gestion pratiquée sur les bovins auxquelles est confronté le vétérinaire praticien. Ce travail restitue les résultats d’une enquête menée auprès des praticiens (vétérinaire et éleveurs) dans la wilaya de Tiaret relatives au l’enjeu de la prise en charge d’une dystocie au moment de la mise-bas: les conditions et les résultats relatifs à l’intervention adoptée et à ses conséquences, sur la survie de la mère et sur la viabilité du nouveau-né sont alors les objectifs à atteindre. Nous avons essayé de combiner les approches qualitatives et quantitatives afin de pallier ces difficultés et avoir des données plus fiables. L’analyse a donc été basée sur l'exploitation des données provenant de deux questionnaires administrés lors de l’enquête en population ciblée. Après évaluation du cas de figure, différents facteurs de risques des vêlages dystociques peuvent être estimés : le taux mortalité périnatale, certaines affections du post-partum âpres le vêlage dystocique, les pratiques des vétérinaires dans quelques situations comme l’extraction forcée, la césarienne et l’embryotomie, et l’absence d’un suivi médical après la dystocie d’où les complications sont fréquentes et graves. Dans la grande majorité des cas, les vêlages se déroulent sans assistance et/ou corrigées au haras par le vétérinaire. Lorsque des problématiques surviennent à la vache ou à son veau, le vêlage est dit anormal ou dystocique. Il convient donc de repérer ces situations… mais sans être trop interventionniste.