Effet de stress hydrique sur le développement et la physiologie de Lens culinaris

Abstract

La lentille (Lens culinaris) est cultivée dans les zones arides et semi arides en Algérie dans des sols à faible humidité. La tolérance à la sécheresse et le rendement grain élevé et stable sont parmi les caractères des variétés appréciées par les agriculteurs. Le déficit hydrique, provoqué lors de la phase de reproduction, réduit le rendement en grains, le poids des graines, l’indice de récolte et la matière sèche et raccourcit la durée de remplissage des graines en accélérant la sénescence et la maturité (Idrissi et al, 2012). Donc, il est nécessaire de comprendre le comportement morphologique, biochimique et de rendement des variétés des lentilles au stade de germination et de reproduction afin de sélectionner la variété la plus résistante au déficit hydrique. Les résultats des études montrent que le déficit hydrique a un effet négatif sur la croissance végétal de lentille, il induit une diminution du taux de germination final, de la teneur relative en eau, de la longueur de la partie aérienne et racinaire. Aussi, ce stress provoque une diminution de nombre de stomates et leur fonctionnement et une diminution de la surface foliaire affectant la photosynthèse et provoquant une diminution du taux des pigments chlorophylliens. Sur le plan biochimique, les études ont montré également une accumulation des sucres solubles, de la proline et parfois des protéines. Dans d’autres études les protéines sont diminuées en condition de déficit hydrique. Les génotypes de cette plante ont différentes réactions vis à vis le manque d'eau. Les expériences réalisées en conditions contrôlées en Algérie, utilisants différentes variétés de lentille, ont montré que les variétés Balkane et Métropole semblent être plus intéressantes sur le plan de tolérance à la salinité et au manque d’eau respectivement.