Effet de l’application des engrais azotés sur les microorganismes de sol dans la région de Tiaret « Cas de la région de Rechaiga»

Abstract

Les matières organiques sont en grande partie responsables de la vie biologique d’un sol (HUBERetSCHAUB, 2011). Suivant le type de sol, des facteurs peuvent agir sur la structure des communautés comme le pH, la disponibilité des nutriments, la solubilité des métaux, le contenu en carbone et en azote, l’humidité des sols, la salinité et les variations climatiques (FAUGIER,2010). Les résultats obtenus à partir des analyses physico-chimiques des deux sols de la région de Rechaiga, montrent que ces sols se caractérisent par des textures limoneuses et argilosableuse, avec des taux d’humidité importants. Ce sont tous des sols alcalins, et non salés. Le sol à précèdent culture céréale et précèdent culture fourrage sont légèrement pourvus en calcaire. Le sol à précèdent culture fourrage contient les taux les plus élevés en MO, et en azote, ensuite le sol à précèdent culture céréale vient en second. La minéralisation est bonne dans les sols à précèdent culture céréale, tandis que le sol à précèdent culture fourrage a un rapport C/N plutôt élevé en profondeur et qui induit à un meilleur stock en MO. Le sol fertilisé à précèdent culture fourrage a la densité microbienne la plus élevée en bactéries aérobies, Azotobacter et actinomycètes en comparer avec le sol non fertilisé. Les champignons sont plus abondants dans les deux sols (fertilisé et non fertilisé) à précèdent culture céréale. Les sols fertilisés à précèdent culture fourrage et précèdent culture céréale contiennent une biomasse ammonifiante plus importante, cependant, tous ces sols présentent une biomasse nitrifiante très élevée et dénitrifiante baisse. Les deux sols étudiés sont pauvres en matières organiques et en azote total, et les densités microbiennes aussi sont plutôt faibles. Des utilisations des engrais azotés sont indispensables pour augmenter leur fertilité, et améliorer leurs performances microbiologiques. En fin, de manière générale, on conclut que le précédent cultural où il y’a une association entre une céréale et une fourrage est le plus apte à stocker la matière organique, et à assurer une bonne activité microbienne. Dans une perspective de pratiques culturales, il apparait bien que les associations de fourrageur avec les céréales ont un intérêt économique et écologique, et peuvent s’insérer bénéfiquement par l’introduction des plantes améliorantes dans la succession des cultures pour la conservation de la fertilité des sols soit sans l’utilisation des fertilisants ou avec leur utilisation mais de façon normalisée.