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Titre: CONTRIBUTION A L’ETUDE DE L’AVIFAUNE DE BARRAGE BEKHADDA ET DAHMOUNI DANS LA REGION DE TIARET
Auteur(s): BOUDALI, Djahida
BENSAHNOUNE, Aicha
Mots-clés: LES ZONES HUMIDES.,LES OISEAUX D’EAU;
Date de publication: 2017
Editeur: université ibn khaldoun-tiaret
Résumé: L’inventaire que nous avons établi comprend les oiseaux d’eau et les autres espèces aviennes observées à proximité des régions d’étude révélée la présence de 93 espèces observées dont 49 soit plus de 77% sont liées à la présence du plan d’eau. Ceci montre l’intérêt particulier que représente ce milieu. Le peuplement avien recensé appartient à 30 familles différentes. Ceci lui permet d’occuper une place importante dans la liste de l’avifaune recensée en Algérie et près de la moitié des ordres d’écrit dans le pays. La saison automnale regroupe le plus grand nombre d'oiseaux, elle totalise 3708individus où 47.15% des espèces sont constantes. Par contre la saison estivale représente le plus faible nombre d’oiseaux. Les quatre saisons représente une dominance des d'espèces constantes. Les effectifs totaux des oiseaux varient suivant les saisons en augmentant lors e l'automne, ce qui correspond généralement à des passages migratoires et l'arrivée des hivernants au site. Puis ils déclinent jusqu'à atteindre le point le plus bas en hiver ensuite ils se stabilisent (installation des sédentaires). Les espèces accidentelles sont bien représentées lors des saisons d’automne, et du printemps dénotent l’intérêt du site vis à vis des passages migratoires de l’avifaune aquatique. Les valeurs les plus élevées des indices de diversité sont notées au cours de la saison automnale. Par contre, le calcul de l'équitabilité a révélé un peuplement avien plus équilibréen effectifs pendant l'automne. L’hiver est la saison représentée par le peuplement le moinsdiversifiée et le plus déséquilibré, le printemps s’est caractérisé par une faible valeur de l’équitabilité. L'abondance de certaines espèces en hiver, seraient à l'origine de ce déséquilibre dans l'organisation du peuplement La variété des statuts phrénologiques de l'avifaune aquatique des deux barrages présente un intérêt particulier pour sa capacité d'accueil et montre le rôle joué par cet écocomplexe de zones humides dans l'hivernage pour certaines espèces et de stationnement et de reproduction pour d'autres. Le plan d'eau est la partie la plus utilisée par l'avifaune sur toute sa surface et pendant toute la période d'étude. Cette position offre sans doute les meilleures conditions de sécurité et de nutrition pour une avifaune qui a un caractère aquatique très net. Les oiseaux occupent le site avec des modalités qui diffèrent d'un groupe à un autre et d'une saison à une autre. Mais, l'évolution climatique récente et l'augmentation de la pression anthropique (pollution, fragmentation des habitats notamment après les derniers travaux d'aménagement du grand drain et les prélèvements intensifs des phragmites), ont induit sur ces zones humides fragiles des modifications remarquables sur la qualité des habitats et le régime hydrique de ces écosystèmes. Il est urgent pour les autorités locales d'élaborer un programme de conservation surtout après la découverte de la reproduction de certaines espèces protégées et menacées comme le flamant rose, la sarcelle marbrée ou le fuligule nyroca. Le travail ici présenté a permis de montrer la grande diversité et richesse faunique des sites qui constituent un vrai patrimoine d’une importance révélée. Les inventaires que nous avons établis sont loin d'être les plus exhaustifs notamment en ce qui concerne les vertébrés ayant des moeurs nocturnes et discrètes. En perspective et au terme de cette étude, il serait utile de compléter ce travail en mettant en oeuvre d’autres méthodes avec un protocole à long terme. Il s’agit entre autres de : - Etudier et faire le suivi régulier de la biologie de reproduction de ces deux échassiers, notamment en se penchant sur les paramètres liés au succès de reproduction ; - Associer plusieurs méthodes dans l’étude du régime alimentaire, telles la trituration des pelotes de rejection, l’observation directe de l’activité de chasse, l’évaluation des proies consommées en terme de biomasse et l’évaluation des valeurs énergétiques des proies consommée ; - Elaborer une stratégie nationale de gestion et de conservation des espèces. Enfin, il est souhaitable que ce travail soit suivi par d’autres études pour affiner les connaissances sur la biologie et l’écologie de l’avifaune aquatique de cette région d’étude, pour mieux comprendre les relations qui existent entre la dynamique des populations et la qualité de l’environnement (gagnages et stocks alimentaires disponibles, sites de reproduction
URI/URL: http://dspace.univ-tiaret.dz:80/handle/123456789/3521
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