Etude de certains facteurs de risque des mammites bovines dans quelques élevages de la région de Tiaret.

Abstract

La mammite est considérée parmi les principales pathologies qui frappent le cheptel laitier et les bovins en particulier; et vu son importance économique et sanitaire, notre étude ayant porté sur la fréquence et la mise en évidence des facteurs de risque qui jouent un rôle dans l’apparition des mammites bovines dans la région de Tiaret. Ainsi que l’identification des espèces bactérienne responsable de cette pathologie. Les résultats de notre étude ont révélé que : - Parmi les 228 vaches examinées, la mammite bovine représente 60% des cas avec 89% des vaches souffrent d’une mammite subclinique, alors que la mammite clinique représente 11% des cas trouvés. - Les races importées ont une sensibilité plus grande envers l'infection : race Holstein pie noire (65 %) race Holstein pie rouge (45 %). Cependant la race locale était plus résistante que les autres avec un taux seulement de 22.75%. - Les vaches les plus jeunes sont plus sensibles à l’infection mammaire. - Les vaches multipares sont plus exposées aux pathologies mammaires. - Pendant la lactation, les vaches entre le 5 et le 6eme mois sont plus sensibles. - Les conditions d’hygiène jouent un rôle très important dans l’apparition des mammites bovines. - Les mauvaises conditions d’hygiène de la traite, le non contrôle de la machine à traire et le mauvais entretien de l’habitat ; peuvent constituer des facteurs de risque. - Il n’existe pas une corrélation entre le score lésionnel du trayon et les infections mammaires. - Parmi les 120 prélèvements du lait sur les quartiers atteints, 18 (15%) se sont révélés bactériologiques négatifs alors que 102 (85%) prélèvements étaient positifs, 78 des prélèvements (65%) ont permis l’isolement d’un seul germe et 9 prélèvements (7.5%) deux germes. Alors que 15 prélèvements (12.5%) ont été contaminés. - Les résultats de l'analyse bactériologique ont montré qu'il y a trois groupes de bactéries qui interviennent avec des fréquences différentes, dans l'étiologie de ces affections mammaires, il s'agit les staphylocoques (80% des cas) des entérobactéries (18%) ; et enfin les streptocoques (2% des cas).