La fréquence des strongles respiratoires chez les ovins abattus à Tiaret : Etude coproscopique.

Abstract

L’élevage des ovins est d’une importance économique élevée. Cependant, il peut être confronté à une multitude de contraintes qui constituent des obstacles à son développement et à l’amélioration de son rendement tel que le parasitisme. L’étude du parasitisme pulmonaire chez les ovins abattus dans la région de Tiaret a fait ressortir les éléments suivants : - Une fréquence globale du parasitisme de 34 %, avec une fréquence de 33 % chez les mâles contre 35% chez les femelles. Chez ces dernières la fréquence était plus élevée chez celles âgées de plus de trois ans, ce qui pourrait se justifier par leur durée d’élevage plus importante, l’attention minime qui leur est accordée, leur exposition accrue aux parasites sur les pâturages et la diminution de leur résistance au parasitisme suite aux efforts de production et de reproduction. Contrairement aux mâles qui reçoivent généralement plus d’attention par les éleveurs. Le diagnostic coproscopique de laboratoire nous a permis l’identification des espèces suivantes : - Une prédominance de l’espèce Dictyoculus filaria avec un taux de (46 %), suivie par Muellerius capillaris (35%), Neostrongylus linearis (7%) et Cystocaulus ocreatus dans une infestation mixte.