Diagnostic édaphique et productivité ovine dans les conditions environnementales de la ferme expérimentale du centre Universitaire de Tiaret.

Abstract

Dans la chronologie de cette étude, nous pouvons affirmer que 91% des sols de la ferme sont potentiellement à fort rendement, en céréales et fourrages, dont 6 ha sont destinés à l’expérimentation : terrain plat, sol à texture homogène et faible charge caillouteuse, soit une mise en place de 20 essais expérimentaux par année. 4,58 ha sont potentiellement aptes aux cultures maraîchères, avec possibilité de développement de la culture sous serre. En effet ce potentiel productif des sols est marqué par un équilibre fragile et précaire, compte tenu de l’environnement défavorable, et de la pression du cheptel diversifié où chacun à sa propre spécificité en aliments, en habitat et en conduite d’élevage. Sous l’influence de cet environnement de nombreuses affections lui sont liées. Ajouté à cela, l’agression des indus occupants engendrant une compétition alimentaire et le risque de transmission de pathologie anthropozoonose, par le brassage des troupeaux, la promiscuité d’une décharge non contrôlée, et les eaux usées : ainsi l’animal devient une menace directe pour la santé publique. Si la productivité de l’espèce ovine est maintenue dans les normes d’un élevage ovin suivi en Algérie, c’est grâce à la couverture sanitaire tant préventive que curative, mais les risques encourus par la thérapie massale notamment en antibiotiques, nous laissent à réfléchir des conséquences sur l’animal et sur l’homme. Avec l’induction de l’oestrus et la synchronisation des chaleurs, nous sommes capables d’organiser un élevage rationnel par la programmation de deux gestations par an, ainsi toute la conduite de l’élevage dans sa globalité peut être maîtrisable, sur l’aspect alimentaire, prophylactique et sanitaire.