Ponctuation et production écrite dans l’enseignement supérieur. Cas des étudiants de première année de licence de français. Université de TIARET

Abstract

Tout au long de ce travail de recherche nous avons essayé d’approfondir nos connaissances relatives aux règles de la ponctuation en vue de perfectionner la maîtrise de la langue Française, c'est le but vers lequel tendent les conseils donnés dans ce mémoire. Notre recherche s’est basée sur les carences qui constituent un blocage au niveau de la production écrite et plus particulièrement celui de la ponctuation chez les étudiants de première année licence de français. Université de Tiaret. Ce problème nous a permis d’approcher les étudiants pour voir, de plus près, les causes qui déclenchent ce genre de difficultés. Ce travail nous a confirmé l’importance de ces petits signes négligés par le scripteur et même par le lecteur. Pourtant, ils accomplissent une double mission écrite et orale. Se sont des marques qui enrichissent le sens et rafraîchies la connaissance. Nous avons su donc qu’une écriture sans ponctuation est une écriture étouffée et sèche, c’est elle qui fait respirer la phrase et apporte la lumière aux écrits en permettant une parfaite transmission du message écrit ou oral et une bonne intelligibilité du texte. « C’est la preuve de la maison en ordre. » 1 Au cours de la réalisation de ce mémoire, nous avons met en exergue dans un premier temps les difficultés majeures qu’éprouvent nos étudiants de licence de français lors de la production écrite et même lors de l’activité de lecture au sujet de la ponctuation. Dans un deuxième temps, nous avons vu dans quelle mesure un apprentissage insuffisant des règles de la ponctuation amène les étudiants à commettre des fautes de syntaxe. Aussi, nous avons pu déceler des potentialités énormes chez les étudiants. Ces potentialités ont, à notre avis, été très peu exploitées auparavant. A ce stade assez élevé de l’enseignement du français, les étudiants sont censés maîtriser la langue française sous prétexte que ces derniers sont spécialisés, après avoir fait une licence de quatre ans. L’enseignant est conscient du retard accumulé c’est pourquoi, lui aussi, est responsable et doit prendre en charge cet obstacle en participant avec son enseigné à partager le même gout d’écrire et à déguster la saveur de l’écriture avec les signes de ponctuation, car c’est le professeur qui prend en charge d’installer chez les apprenants les quatre compétences de communication à savoir la capacité de comprendre un message oral et écrit et de s’exprimer à l’oral et à l’écrit.