Les endométrites chez la vache : les facteurs prédisposantes

Abstract

Toute affection inflammatoire de l’utérus revêt un double aspect : médical d’une part, parce qu’elle s’accompagne habituellement de signes cliniques qui permettent le diagnostic et rendent donc nécessaire le traitement et zootechnique d’autre part, parce qu’elle est responsable d’infertilité et d’infécondité, et entrave donc parfois sérieusement la rentabilité économique de l’exploitation ou du pays. Dans une première étape de cette recherche, nous avons procédé à une étude descriptive et analytique de l’incidence des métrites sur notre cheptel bovin, et ceci en examinant les matrices des vaches admises au niveau de l’abattoir. L’étude a porté sur 50 vaches. L’examen anté-mortem des sujets a rarement révélé des signes cliniques en faveur d’une atteinte génitale ; cependant, l’étude histo-pathologique des utérus a démontré que plus de 80 % de ces sujets présentaient une atteinte ou un processus inflammatoire quelconque au niveau de l’endomètre au moment du prélèvement. Dans la seconde étape, nous nous sommes intéressés au traitement de la rétention placentaire, affection du post-partum, en ceci en vérifiant l’intérêt de l’injection d’un analogue de synthèse de la PGF2α (Cloprostenol) A 30 jours du post-partum, nous avons procédé à l’examen des voies génitales de chaque animale par voie d’un fouiller rectale, pour pouvoir évaluer l’état de l’involution utérine et d’éventuel retards de celle-ci. Par ailleurs, nous avons aussi relevé la présence d’éventuels écoulements pathologiques et noter leur importan.