Bacillariophycées «Diatomées» De La Région De Tiaret : Aspect Taxonomique Et Appliqué.

Abstract

Pendant trois années, on a parcouru presque la majorité des quatre importants réseaux hydriques de la région de Tiaret, Oued Mina, Oued Louhou, Nahr Ouassel et Chott Ech Chergui récoltant plus de 160 relevés, avec échantillonnage mensuel pendant deux saisons printemps et automne, montrant une diversité diatomique estimée à 122 espèces, dont les familles les plus représentées, sont Naviculaceae, Bacillariaceae, Cymbellaceae, et Sellaphorineae. Cette thèse décrit 13 nouveaux taxons observés pour la première fois en Algérie : Brachysira microcephala, Eunotia cataractarum, Luticola kotschyi, Luticola nivalis Neidium binodeforme, Neidium ampliatum, Neidium dubium, Nitzschia bita, Nitzschia sinuata var. tabellaria. Pinnularia obscura, Hippodonta capitata, Stauroneis gracilis et Surirella crumena Les résultats des indices de diversité dévoilent des moyens et élevée, duquel l’indice de Shannon H dans les différents sites de la zone d’étude varie de 2.01 à 4.33 durant les périodes d’automne et de printemps, l’indice d’équitable, durant les deux saisons d’Oued mina oscillé entre EP = 0.67- 0.89 et EA = 0,82- 0,90, pour l'Oued Louhou, elles sont de EP= 0,89 à 0,81 et EA = 0,70 à 0,89, pour Naher Ouassel varier entre E= 0,62 à 0,78 et à Chott Ech Chergui on enregistre une équitabilité E = 0.55 à 0.75. Dont ces résultats signifient l’existence d’un déséquilibre au sein de la structure du peuplement. Une différenciation écologique des espèces permettant d'associer leur présence avec les conditions environnementales des eaux des oueds et réaliser grâce à une analyse canonique CAA. Montrant une affinité de chaque groupe d’espèces aux variations des facteurs écologiques. La richesse des espèces a été statistiquement corrélée avec la variation de la température pH, DBO, PO4 et du SO4.Ces derniers ont montré que les diatomées peuvent être utilisées comme indicateurs écologiques pour la surveillance des conditions environnementales dans les deux oueds. Par ailleurs, l'étude des diatomées et l'application d’IPO nous ont permis d'appréhender trois classes de pollution organique : forte, modérée et faible. Alors que l’indice diatomique (IBD) fait ressortir quatre altérations : Eutrophisation très forte, Forte, Moyenne et Eutrophisation nulle à faible.