Effet des stress salin, hydrique et thermique sur la germination du Quinoa (chénopodium quinoa willd)

Abstract

L‟objectif de ce travail est d‟étudier les effets des stress salin et hydrique et thermique sur la germination des graines de Chenopodium quinoa Willd., une chénopodiacée qui présente d‟importants intérêts socioéconomiques. Les paramètres retenus durant l‟expérimentation sont le taux final de germination, le délai de germination et la vitesse de germination qui est déduite en fonction de la germination de 50% des graines. Les résultats montrent que le taux final de germination des graines diminue en réponse à l‟augmentation de la concentration de NaCl. Le taux de réduction de la capacité germinative est d‟autant plus élevé que la concentration est plus forte. En mesurant le délai et la vitesse de germination, nous constatons que le nombre de graines germées précocement diminue en fonction de l‟intensification des concentrations salines ainsi que la vitesse de germination. Par ailleurs, les essais se rapportant à la mise en exergue de l‟effet des quatre concentrations de PEG 6000 sur le comportement des graines ont révélé une baisse des taux finaux de germination en fonction de l‟importance de la concentration, ainsi qu‟un retard dans le démarrage de la germination et la vitesse de germination. Concernant le comportement germinatif des graines vis-à-vis du stress thermique, il ressort que le taux final de germination le plus important est obtenu à 25°C avec un taux de 100%. ; la valeur de ce paramètre diminue à 40°C avec un taux de 25%. Sous basse température (4°C) les graines germent jusqu‟à un taux de 20%. L‟application du stress thermique montre une nette perturbation du délai de germination où le nombre des premières graines germées baisse avec les températures extrêmes. Ces mêmes températures réduisent la vitesse de germination.