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Titre: Extraction et étude phytochimique des huiles essentielles de certaines plantes steppiques et évaluation de leur efficacité comme biopesticides
Auteur(s): BOUFARES KHALED
Mots-clés: Biopesticide, Huiles essentielles, Effet antimicrobien, Cupressaceae, Chromatographie, Hydrodistillation, Pseudomonas, Fusarium
Date de publication: 2020
Editeur: Université Ibn Khaldoun -Tiaret-
Résumé: La protection des cultures contre les bio-agresseurs est une composante principale dans la gestion des cultures. Or, depuis plusieurs décennies, la lutte chimique conventionnelle exerce une pression sur l’environnement et affiche ses limites d’application. L’objectif de cette recherche est de valoriser les composés actifs tels que les huiles essentielles en les exploitant dans la lutte phytosanitaire naturelle à travers la détermination de leur composition chimique et de mettre en évidence certaines de leurs activités antimicrobiennes. À cet effet, l'extraction des huiles essentielles a été effectuée par hydrodistillation et les rendements en huiles obtenus varient de 0,4 % à 0,91 %, avec un meilleur rendement pour C. sempervirens. Les analyses chromatographiques ont révélé une richesse en molécules chimiques diversifiées. Toutefois, la composition chimique de J. phoenicea, J. oxycedrus et C. sempervirens est largement dominée par les monoterpènes à des taux supérieurs à 34 % avec α-pinène comme constituant majoritaire. Par ailleurs, les résultats de l’activité antibactérienne ont montré une activité significative exercée par l’ensemble des essences, une supériorité est remarquée chez l’huile essentielle de J. phoenicea par rapport à celles des autres espèces, où la plus faible valeur de la CMI a été obtenue avec une valeur de 1.25 mg/mL, suivi par C. sempervirens et J. oxycedrus qui ont montré une activité antibactérienne similaire et modérée (CMI = 10 mg/mL), par contre l'huile essentielle de T. articulata a été la moins efficace avec une CMI = 40 mg/mL. S’agissant du rapport CMB/CMI, les résultats indiquent que l’ensemble des huiles essentielles testées sont bactéricides. D'autre part, l'effet d’inhibition de la croissance mycélienne a été très significatif pour les huiles essentielles de J. phoenicea et J. oxycedrus, avec des taux respectifs de 68% et 63%, les moins efficaces sont celles du Cupressus sempervirens et Tétraclinis articulata. Ces propriétés antimicrobiennes, seraient dues à la richesse de ces essences en composés bioactifs tels que les terpénoïdes, les polyphénols et les alcaloïdes connus pour leur implication dans l’autodéfense des végétaux. Par conséquent, l’effet inhibiteur de ces huiles sur le développement microbien laisse entrevoir des perspectives d’application comme alternative aux composés de synthèse pour lutter contre les microorganismes phytopathogènes.
URI/URL: http://dspace.univ-tiaret.dz:8080/jspui/handle/123456789/569
Collection(s) :Doctorat

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