Etude de quelques paramètres biochimiques, du profil alimentaire et de l’état socio-économique chez les femmes enceintes atteintes du diabète gestationnel de la région de Tiaret

Abstract

La prévalence du diabète gestationnel augmente depuis 2010, où les valeurs seuils glycémiques du test diagnostique sont devenues plus strictes. Le but de notre travail est de déterminer et évaluer quelques paramètres biochimiques, du profil alimentaire et le niveau socio-économique par la réalisation d’une enquête chez les femmes enceintes atteintes de diabète gestationnel dans la région de Tiaret. Notre étude a été réalisée sur 48 femmes dont 30 femmes enceintes témoins saines et 18 femmes enceintes atteintes de diabète gestationnel au niveau de service de grossesse à haut risque de complexe de la mère et de l’enfant « WELD MABROUK CHIKH ». Nos résultats montrent que le diabète gestationnel est associé à des perturbations importantes de quelques paramètres biochimiques ; on note une augmentation très significative des teneurs plasmatiques en glucose, une augmentation significative en urée, une augmentation hautement significative de TGP et une diminution significative en TGO chez les parturientes atteintes du diabète gestationnel comparées aux témoins. Par contre aucune modification significative n’est observée pour les teneurs plasmatiques en créatinine, acide urique et albumine chez les deux groupes de la population étudiée. En ce qui concerne le profil alimentaire, on constate une consommation importante des légumes, volailles, produits laitiers et des oeufs. En outre, une consommation moyenne des sucreries, boisons gazeuses, fruits, café et thé, féculents, poisson et de l’eau et une consommation très faible pour la viande rouge. En conclusion, le diabète gestationnel est une maladie compliquée due à une anomalie métabolique nécessite prise en charge préventive et curative. Une prise en charge médicale, un régime alimentaire sain, une activité physique régulière, le maintien d’un poids normal permettent de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2.