Entomo-surveillance et épidémiologie de la fièvre catarrhale ovine (identification des vecteurs et diagnostic sérologique) région ouest Algérie.

Abstract

La Fièvre catarrhale ovine (FCO) est une arbovirose émergente en Algérie depuis l’année 2000. Elle affecte principalement les ruminants (ovins, bovins et caprins) par la piqûre de petits moucherons hématophages, les Culicoides (Diptera : Ceratopogonidae). Connu par son impact socioéconomique sur notre cheptel. La présente étude est abordée par deux approches, entomologique et sérologique, aux fins de répertorier les vecteurs et étudier la situation et la forme épidémiologique de la FCO dans certaines wilayas de nord ouest de l’Algérie. Au total, nous avons sélectionné 975 animaux (342 bovins, 552 ovins et 81 caprins), pour faire des enquêtes transversales étalées sur quatre phases de prélèvement de sang, en saison d’automne pour les années 2014-2017-2018 et 2019. La sérologie été faite par la méthode ELISA de compétition, et ça nous permet de détecter des foyers bovins, ovins et caprins et faire une répartition géographique des foyers de FCO par le système d’information géographique (SIG) dans la zone d’étude. Cependant certains foyers détectés par la sérologie, sont prospectés par l’approche entomologique pour la recherche des éventuelles espèces de culicoides, leurs présences peuvent être en relation avec le maintien de la pathologie dans la zone d’étude en plus qu’Imicola (vecteur principal de la FCO) et répertorier certains zone à risque. Notre étude, conduit à la description de certaines espèces de culicoides, et ce depuis la surveillance entomologique passive jusqu’à la prospection des foyers ; étant capturées dans certains sites des foyers à travers de la zone d’étude : Imicola, Newsteadi, Circumscriptus, cataneii, Kingi, Obsoletus, Puncticolis, Pictipennis, Pulicaris et nubeculosus. Enfin les données épidémiologiques obtenues par cette étude, peuvent servir dans l’avenir comme outils pour la surveillance et la lutte de la FCO dans le nord ouest de l’Algérie, tout on recommande de généraliser ce genre d’étude dans l’ensemble de pays.