Amélioration de la tolérance des plantes de blé dur au stress salin par l’apport de microbiote racinaire PGPR isolée des écosystèmes steppiques

Abstract

Dans cette étude des souches bactériennes isolées à partir de la rhizosphère de plantes steppique, identifiées sur la base des caractéristiques, morphologiques et biochimiques ont été utilisées pour évaluer leur capacité à promouvoir la croissance et la tolérance des plantules de blé dur (Triticumdurum Desf.) au stress salin appliqué à trois concentrations 100, 200 et 300 mM. Les résultats du test de préidentification des rhizobactéries nous ont permet d’estimer que ces microbiote racinaire appartiennent à deux familles de bactérie, Pseudomonas et Bacillus. La réponse des plantules du blé dur au stress salin est variable en fonction de l’intensité du stress et inoculation. En effet, la plupart des graines étudiées sont fortement affectées et leurs taux de germination comparativement aux témoins respectifs ne dépassent pas les 60 %. Cependant, les graines inoculées montrent une plus grande tolérance au sel et particulièrement les graines bactérisées avec les souches A2 et A4. En ce qui concerne le comportement morpho-physiologique et biochimique, les résultats montrent que la plupart des plantules subissent une diminution de leur teneur de chlorophylle totale, et une augmentation de la teneur en acides aminées (proline, glycine bétaïne) à l’exception des graines inoculées avec les souches A4, A2 et A’5 qui ont pu maintenir des teneurs légèrement proches aux témoins. Les bactéries utilisées représenteraient ainsi un partenaire valable dans l’agriculture biologique par ses propriétés biostimulantes et bioprotectrices.