Bioremédiation d’un sol contaminé par les hydrocarbures

Abstract

Cette étude nous a permis d'apprécier la dégradation de l’essence et du gasoil par des souches bactériennes et fongiques, isolées à partir de sols pollués par ces deux types d’hydrocarbures, en cultures pures et en consortium. Le taux de dégradation des hydrocarbures en étude est évalué par l’estimation du taux de matière organique du sol. De plus, le haricot Phasoelus vulgaris, une plante sensible bioindicatrice de la pollution a été utilisée pour apprécier l’état du sol. Treize souches microbiennes à savoir onze bactéries des genres Bacillus, Pseudomonas et actinobactérie ainsi que deux champignons; une levure et une moisissure du genre Rhizopus ont été isolées. Aucune estimation du taux de matière organique n’a pu être faite dans les sols pollués par l’essence cependant nous avons noté la toxicité de ces sols sur la plante bioindicatrice utilisée démontrant qu’il n’y a pas eu de biodégradation. L’exception a été observée pour trois sols inoculés par deux souches de Bacillus et une souche d’Actinobactérie. Concernant le gasoil on a noté une diminution du taux de la matière organique dans tous les sols pollués et inoculés avec les souches microbiennes à savoir trois souches d’actinobactéries, deux souches de Pseudomonas, une souche de Bacillus, une levure et le consortium. Par ailleurs, on a remarqué une bonne croissance de la plante dans tous les sols pollués par le gasoil suggérant que celui-ci favoriserai sa croissance. Ces résultats constituent une ébauche dans l’identification de souches microbiennes capables de dégrader l’essence et le gasoil