Les infections vaginales chez les femmes enceintes dans la maternité « Aourai Zohra» -Tiaret

Abstract

Les infections vaginales relèvent d’une altération de l’écosystème vaginal qui est associé à trois principaux types : vulvo-vaginite a Candida, vaginose bactérienne, vulvovaginite à Trichomonas ; ces dernières peuvent être symptomatiques par la présence d’un écoulement vaginal anormal (Leucorrhée) ou asymptomatiques. Les infections vaginales peuvent être provoquées par des bactéries, des levures et d’autres microorganismes, elles sont plus fréquentes chez les femmes enceintes à cause de trois principaux facteurs qui sont l’affaiblissement des défenses dans l'organisme, l’augmentation de la taille de l'utérus et de la rétention de liquides. Au cours de la grossesse, la richesse en glycogène de l'épithélium vaginal s'accroît considérablement. Celà entraîne une augmentation de l'acide lactique et donc par conséquent une augmentation de l'acidité vaginale défavorable à la prolifération de différents agents infectieux. Le diagnostic cytobactériologique de 20 prélèvements des pertes vaginales avant accouchement des femmes enceintes nous a permis d’identifier et d’impliquer plusieurs germes. 90% des résultats des examens cytobactériologiques étaient positifs et le germe le plus rencontré est Candida sp avec 50% suivi de Staphylococcus sp avec 35% et présence des entérobactéries dans 15% des échantillons (Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae…)