De l'exil à l'exode entre vagabondage et humanisme dans << Mur méditerranée >> de Louis- Philippe Dalembert

Abstract

L’eouvre de Louis-Philippe Dalembert, Mur Méditerranée, raconte l’odyssée de Chochana, Semhar et Dima, l’histoire d’un peuple fictif qui rappelle un peuple réel, des femmes aux trajectoires si différentes, décident de franchir le point du non-retour. Dans Mur Méditerranée, le thème, De l’exil à l’exode, entre vagabondage et humanisme se déploie à tous les niveaux de lecture qu’un texte littéraire puisse mettre en exergue. Notre objectif est de démontrer ce que Louis-Philippe Dalembert a pu apporter à la littérature francophone, non seulement au niveau du contenu à travers l’explicite et l’implicite dans l’eouvre, mais aussi au niveau de la forme dans la mesure où sa plume possède un style particulier ainsi qu’une écriture profondément humaine qui a servi l’histoire et ses personnages. Notre présente étude a également mis le point sur le fait que la psychologie des personnages féminins se manifeste à travers l’écriture de l’exil, une écriture placée sous le signe de la mouvance et dont l'analyse sous le prisme de la narratologie nous semble de rigueur. En effet, entre ces deux dimensions, espace et temps, les protagonistes exilés ne cessent de chercher et de se chercher au-delà de la géographie et du déplacement et se trouvent profiler à travers l’écriture. Ainsi nous constatons que l’eouvre de Dalembert est charpentée sur ces deux aspects contradictoires « vagabondage » et « humanisme », ce qui explique l’originalité et la diversité du roman.